Carte communes alimentées par la galerie du Goulet

Quelle eau buvez vous ? cliquez-ici pour accéder aux informations de qualité et d'origine de votre commune.

Carte des communes sous compétence RLV Eaux

L’eau du robinet dans le bassin riomois jusqu’en 2019

Depuis près d’un siècle, le captage du GOULET a alimenté en eau potable issue de l’impluvium de VOLVIC les citoyens du bassin de RIOM et des environs.

Cette alimentation a par la suite été complétée par la source du GARGOUILLOUX (source de front de coulée de l’impluvium située à Saint GENEST L’ENFANT).

Le captage du GOULET et la source du GARGOUILLOUX présentent 2 avantages majeurs :

•  Alimentation en eau d’excellente qualité
•  Acheminement par simple gravité

L’acheminement de l’eau jusqu’à votre robinet comprend :

•  Le traitement
•  Le stockage dans un réservoir ou château d’eau
•  L’acheminement via le réseau de distribution au consommateur

Jusqu’en 2019, 32 communes ont ainsi été alimentées, par cette eau communément appelée par nos concitoyens « Eau de Volvic ».

•  VOLVIC à l’ouest
•  SAYAT au sud
•  CHATEL GUYON au nord
•  ENNEZAT ET SAINT-BEAUZIRE à l’est

Soit au total 60 000 consommateurs

Pourquoi jusqu’en 2019 ?

Parce que le GARGOUILLOUX se meurt !

 Il est dans l’impossibilité de fournir cette eau de source historique, générant un déficit du réseau d’eau potable.

Comment ce déficit d’eau de source a été compensé à partir de 2019 ?

En compensant les volumes manquant par l’eau de la plaine alluviale de l’Allier pour la commune de SAINT-BEAUZIRE en direct à partir de la Basse Limagne (déjà opérationnel).

Et dans un avenir proche ?  Il est envisagé dans le cadre de la sécurisation de l’approvisionnement en eau potable que les autres communes MARSAT, MOZAC, MALAUZAT, RIOM… soient également alimentées par l’eau de plaine alluviale de l’Allier par une interconnexion (existante) vers le bassin de Marcoin, puis le bassin du Chancet, en aval de Volvic. 

L’eau de l'Allier...mais pour combien de temps encore ?...car lui aussi en souffrance avec un débit maintenu artificiellement grâce au barrage de Naussac qui peine aujourd'hui à être rempli à 40 % !!!

En conclusion, depuis 2019 l’alimentation du bassin Riomois ne coule plus de source pour tous nos concitoyens.

A contrario, l’eau de « VOLVIC » mise en bouteilles plastiques quitte le bassin riomois par trains et camions et alimente, sans contrainte, le marché dont 70% hors de nos frontieres…

Depuis l’arrêt du GARGOUILLOUX, les décrets de restriction d’eau se sont multipliés (2019-2021-2022 et 2023), aux motifs du réchauffement climatique, sans mentionner la cause principale : le tarissement du GARGOUILLOUX.

Le débit des sources de Saint-Genest dont le GARGOUILLOUX a été divisé par 10 en un siècle (de 50 à 5 L/S !!!)

Comment expliquer qu’un arrêt total d’activité d’une semaine de la Société des Eaux de Volvic entraîne une multiplication par 5 des débits (de 5 L/S à 25 L/S) ?

Quel serait le résultat après un mois d’arrêt de la société d’embouteillage ? Le débit du GARGOUILLOUX serait-il de 40 L/S, voire 50 L/S comme au siècle dernier ?

Parallèlement le débit du GOULET est quasiment stable depuis un siècle : 170 L/S en 1929 et actuellement oscille entre 145 L/S et 155 L/S.

Ce qui signifie que le dérèglement climatique, leitmotiv mis en avant par les autorités et la société d’embouteillage, ne peut être évoqué comme « source » du tarissement de l’impluvium.

Extrait de la présentation RLV  lors du comité de transparence impluvium de Volvic du 10/11/2022

la seule solution pour préserver l’eau de l’impluvium au robinet est de réduire les prélèvements de la SEV.

Sinon, cette alimentation de qualité continuera d’être REMPLACEE PAR L’EAU DE LA NAPPE ALLUVIALE DE L’ALLIER.

Potable certes, mais plus coûteuse en terme d’exploitation et d’environnement... et également plus riche…en molécules chimiques diverses et variées (plus de 150 molécules). Un vrai cocktail !

Et pendant ce temps la, des milliards de litres d’eau « de Volvic » (notre bien commun) quittent notre territoire et polluent notre planète par les modes de transport utilisés et les contenants plastiques qui se retrouvent partout jusqu’à nos mers et océans !

Plus que jamais, l’Etat se doit de faire appliquer la loi sur l’eau

 de 2006 qui hiérarchise les priorités d’usage.